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À PROPOS

À propos de l'ACMN
L'Association canadienne de médecine nucléaire se consacre à l'atteinte de l'excellence dans le domaine de la médecine nucléaire diagnostique et thérapeutique. Nous visons à favoriser la compétence professionnelle des spécialistes de la médecine nucléaire et à établir des lignes directrices pour la pratique clinique. En outre, nous soutenons la recherche biomédicale et collaborons avec tous les professionnels du secteur pour faire en sorte que les Canadiens bénéficient des meilleurs services possibles en matière de médecine nucléaire.

Notre conseil

Découvrez les leaders passionnés et expérimentés qui guident la mission de l'ACMN pour faire progresser le domaine de la médecine nucléaire au Canada et à l'étranger.

Liste des membres

Origine et constitution de l'ACMN

La décision de créer l'ACMN a été prise lors d'une réunion à Ottawa en janvier 1971. À cette époque, le Collège royal des médecins/chirurgiens tenait sa réunion annuelle au milieu de l'hiver et son cadre organisationnel pourrait avoir fourni l'occasion de ce rassemblement.  D'autres sources révèlent que le premier président était Donald Wood, alors chef du service de médecine nucléaire à l'hôpital général de Toronto. La correspondance qui découle de la première réunion indique clairement que la préoccupation pour les normes d'éducation et de formation des médecins et des technologues a été la principale motivation de la création de l'Association. Cette réunion a également donné lieu à une demande formelle au Collège royal de reconnaître la médecine nucléaire comme une spécialité et de permettre ainsi la mise en place d'un programme national de formation en résidence. La nécessité d'élaborer des normes nationales pour la formation et l'accréditation des technologues a également été discutée.

Au niveau national, les médecins qui pratiquaient alors la médecine nucléaire avaient une formation variée, pour ne pas dire souvent colorée, allant de la médecine à la chirurgie, en passant par la radiologie, la pathologie, la biochimie, etc. Dans les premiers temps, la condition d'accès à ce travail était un cours de radioprotection de trois semaines (ou de dix jours ?) dispensé aux futurs médecins nucléaires à Oak Ridge, dans le Tennessee. Plus tard, dans les années 1960, la Commission de contrôle de l'énergie atomique (CCEA) et la Direction générale de la radioprotection (DGPR) de Santé Canada ont établi un registre des médecins autorisés à acheter des isotopes et à les administrer aux patients ; le critère d'inscription sur cette liste était la certification dans une spécialité du Collège royal et une expérience clinique de six mois avec des isotopes. Selon une lettre de JL Chuinard, médecin à McGill, cette formation rudimentaire comprenait des cours de radioprotection ainsi qu'une expérience clinique, et 50 % du temps était consacré à des travaux de laboratoire (nous y reviendrons plus tard).  Ainsi, l'AELC et la DGBI sont devenues les parents nourriciers réticents de la spécialité naissante, un rôle qu'elles ont confié aux collèges professionnels provinciaux au milieu des années 1970.

Bien que la responsabilité des questions de santé incombe aux provinces, le contrôle fédéral des isotopes se justifie par l'histoire de tout ce qui touche au nucléaire et par le mandat de la CCEA concernant la sécurité des Canadiens contre les radiations nucléaires. C'est l'une des anomalies historiques de la Confédération que les radiations nucléaires soient devenues une responsabilité fédérale alors que les rayons X sont restés du ressort des provinces. Rétrospectivement, cette distinction entre la réglementation de la sûreté nucléaire et celle de la sûreté radiologique a peut-être aussi servi à identifier les deux compétences comme des disciplines différentes. Bon nombre des premiers cabinets de médecine nucléaire ont été créés dans des cliniques de cancérologie, une association qui avait un certain sens à l'époque dans la mesure où il était logique de regrouper tous les isotopes avec les unités de thérapie au cobalt, les grains d'or thérapeutiques, les sources de radium et autres à des fins réglementaires et, par extension, dans la pratique également. D'après mes connaissances personnelles, les cliniques de cancérologie ont servi de matrice à la gestation de la médecine nucléaire à Saskatoon, Winnipeg, London, Ottawa et peut-être ailleurs aussi.

Autre fait marquant au niveau national, les médecins spécialistes en médecine nucléaire du Québec se sont organisés et, sous la direction d'Etienne Lebel, professeur et titulaire de la chaire de médecine nucléaire à l'Université de Sherbrooke, ont mis en place un programme officiel de formation en résidence et un processus de certification par examen en 1969, ce qui constitue une première mondiale.

Sur le plan international, la Society of Nuclear Medicine (SNM), qui existe depuis 1960, soutient l'avancement de la technologie nucléaire dans les sciences et la pratique médicales ; son organisation géographique comprend des sections canadiennes et des réunions régionales. Suivant l'exemple du Québec, les Australiens et les Américains ont annoncé leur intention de fonder une spécialité de médecine nucléaire dans leur pays, ce qu'ils ont fait en 1971.

En janvier 1972, le Collège royal a rejeté la première demande de reconnaissance de la spécialité présentée par l'ACMN, mais le président a personnellement encouragé l'ACMN à présenter une nouvelle demande. Dix-huit mois plus tard, en juin 1973, le Collège a fait volte-face et a reconnu la médecine nucléaire comme une spécialité. Les deux facteurs en faveur de l'ACMN à cette occasion étaient qu'elle avait rapidement accumulé 48 membres, ce qui a impressionné le Collège, et que les Américains avaient entre-temps approuvé leur propre conseil de médecine nucléaire.

La "mauvaise nouvelle" pour les médecins de l'époque a été la décision du Collège selon laquelle ils ne bénéficieraient pas d'une clause d'antériorité pour l'obtention du titre de Fellow sans examen. L'ACMN a commencé à travailler à la définition d'un programme d'études, de normes de formation et d'examens pour ces médecins. Bernard Shapiro, de l'hôpital Mount Sinai de Toronto et alors médecin nucléaire principal au Canada, accepta d'être le premier examinateur en chef avec Etienne Lebel comme co-examinateur en chef. Un grand nombre des premiers candidats aux examens étaient des médecins en milieu de carrière ou âgés, dont l'anxiété face à un processus d'examen rigoureux à cette période de la vie était compréhensible. Afin d'aider ces candidats, l'ACMN a organisé un cours de révision à Montréal au cours de l'été 1976, le premier événement de formation continue de notre histoire. Les premiers examens ont eu lieu en septembre 1976. Le rapport des examinateurs en chef justifia les préoccupations exprimées précédemment au sujet des normes de connaissance et de pratique en vigueur ; 63 praticiens passèrent les épreuves écrites, dont 43 seulement réussirent et parmi eux, 7 échouèrent à l'examen oral. L'analyse des résultats a permis d'identifier des faiblesses communes dans la pratique de l'époque et a contribué à l'élaboration du contenu des programmes de résidence ; les radiologues et les internistes ont eu plus de succès que les candidats d'autres horizons et cette observation a étayé la politique ultérieure consistant à autoriser les certificats de ces deux spécialités à passer les examens après seulement deux années de formation de base en médecine nucléaire.

Après les examens de 1977, Bernard Shapiro a signalé que seuls 7 candidats sur 17 avaient réussi. En 1979, nous avons donc organisé un deuxième cours de recyclage avant les examens d'automne, qui s'est tenu à Londres et auquel ont participé environ 40 personnes, y compris des médecins plus jeunes, comme Karen Gulenchyn, qui étaient alors inscrits dans des programmes d'internat formels. Pendant une semaine, nous nous sommes enseignés les uns les autres par le biais de sessions d'études didactiques et informelles en groupe ; de nombreuses amitiés professionnelles durables se sont nouées au cours de cet exercice.

Les résultats des examens ont commencé à s'améliorer en 1980, en partie grâce à l'apparition de candidats de la deuxième discipline qui avaient à ce moment-là terminé le programme de résidence obligatoire de deux ans en médecine nucléaire. Après les examens de 1981, Michael Chamberlain, alors examinateur en chef, a indiqué dans une lettre au Collège royal que c'était la première année où tous les candidats avaient suivi un programme de résidence formellement structuré et que l'amélioration du taux de réussite reflétait ce fait de manière gratifiante.

Évolution de la Practique

Depuis la création de l'ACMN, la nature de la pratique a connu des changements spectaculaires. Les dosages radio-immunologiques, également connus sous le nom de "wet work", ont constitué une part importante de la pratique dans les années 1970 et 1980. C'est pourquoi, dès sa fondation, l'ACMN a été étroitement associée à la médecine de laboratoire et a été membre du Conseil intersociétés de la médecine de laboratoire au Canada. Je me souviens très bien qu'à l'époque où j'étais examinateur du Collège, au début des années 1980, il était évident qu'il y aurait toujours une question importante sur les dosages radioélectriques dans les examens écrits.

En 2011, il peut sembler étrange aux médecins que le travail de laboratoire ait autrefois fait partie intégrante de nos activités, mais il faut rappeler que l'imagerie n'est sortie que tardivement du travail de laboratoire lorsque des scanners rectilignes avec collimateurs de focalisation ont permis d'imager des volumes discrets de tissus comme s'il s'agissait de réseaux d'"éprouvettes in vivo" ; et nous avons été très fiers, en tant que profession, lorsque Rosalyn Yalow, physicienne médicale américaine, a reçu le prix Nobel en 1977 pour son rôle dans le développement de ces dosages. Vers la fin des années 80, les dosages radio ont progressivement cédé la place aux nouvelles technologies et les hôpitaux les ont confiés à leurs services de laboratoire, au détriment de la médecine nucléaire.

Relations interdisciplinaires et structurelles

L'une des premières activités de l'ACMN a été l'organisation de réunions scientifiques annuelles, qui se sont d'abord tenues en même temps que la réunion annuelle de notre Collège royal. À l'époque, toutes les spécialités, à l'exception de la radiologie, utilisaient le cadre de la réunion du Collège et nous en avons profité, tant sur le plan organisationnel que sur le plan des possibilités d'interactions multi-spécialités.  En 1980 et pendant les quatre années suivantes, la réunion de l'ACMN s'est tenue conjointement avec l'Association canadienne de radiologie (ACR). Cet arrangement rendait la réunion abordable pour nos collègues non-médecins, mais d'autres difficultés sont apparues, la plus importante étant que sa date était trop proche de la réunion annuelle de la SNM et coïncidait même parfois avec elle. Ces difficultés ont finalement conduit à la décision d'organiser nos propres réunions, indépendamment des autres spécialités. La première réunion indépendante s'est tenue à Québec en 1986 avec nos collègues francophones et plus de 300 participants ; elle a été considérée comme un succès retentissant.

Alors que la lignée intellectuelle de notre spécialité semble, du moins à nos yeux, solidement enracinée dans ses sciences fondamentales, nous avons à maintes reprises fait l'expérience, au niveau organisationnel, d'un "rejet de la fratrie" de la part d'autres spécialités qui, à notre avis, se sont regroupées pour s'avantager à nos dépens ; des intérêts particuliers se sont progressivement regroupés pour s'approprier des procédures de laboratoire, des thérapies et des procédures spécifiques à des organes, telles que la densité minérale osseuse et l'imagerie cardiaque ; les processus se poursuivent. Compte tenu des pénuries chroniques de main-d'œuvre et des programmes de formation insuffisants qui ne remplacent même pas les départs à la retraite, les réalités des soins aux patients exigent que, dans certains endroits, des compromis ne soient pas évités. Cependant, la plus grande perte a été que, les budgets des hôpitaux étant de plus en plus restreints, nous avons été contraints de nous concentrer de plus en plus exclusivement sur la fourniture de services cliniques, à l'exclusion de la recherche et du développement cliniques qui faisaient partie de notre vie quotidienne dans les premières années de notre existence. Je pense que c'est cet étranglement progressif et la réorientation de notre curiosité intellectuelle vers une simple virtuosité technologique qui menacent aujourd'hui la spécialité plus que n'importe quelle agression de la part de spécialités sœurs agressives.

Les premiers procès-verbaux de l'ACMN montrent que les médecins de l'époque se préoccupaient autant de l'avancement et de l'amélioration des normes de formation et d'accréditation des technologues que de leurs propres intérêts. L'Association a soutenu les efforts qui ont conduit au rôle moderne d'accréditation de l'Association canadienne des technologues en radiation médicale (ACTRM) en médecine nucléaire.


En janvier 1976, une motion a été adoptée pour approuver la création d'une Société canadienne de médecine nucléaire multidisciplinaire, car les règles du Collège royal exigeaient que l'ACMN soit exclusivement réservée aux médecins. Ce n'est que dix ans plus tard que la Société de médecine nucléaire du Canada (SNMC) a été créée. Les archives de l'ACMN ne nous éclairent pas sur les événements qui ont conduit à la métamorphose de la SNMC en Société canadienne de médecine nucléaire (SCMN).

En 1986, l'ACMN, sous la direction de Raymonde Chartrand, a décidé de poser sa candidature pour le congrès de 1990 de la Fédération mondiale de médecine et de biologie nucléaires (FMMBN). Nous nous sommes retrouvés en concurrence directe avec la SNM, dont l'initiative était menée par Henry Wagner ; cela a été l'activité la plus intensément compétitive à laquelle l'un d'entre nous ait jamais participé mais, en fin de compte, l'effort a été récompensé et la réunion a été accueillie à Montréal avec plus de 3 000 personnes présentes.

Mark Twain a écrit un jour à un journal qui avait publié par erreur un avis de décès, disant que les faits avaient été grandement exagérés. Au cours de ma carrière, il y a eu des «avis de décès» répétés concernant la médecine nucléaire également. J'en étais à ma deuxième année d'exercice lorsque l'invention du tomodensitomètre a été annoncée; la réunion du SNM cette année-là ressemblait à des funérailles, les gens craignaient que la perte des scanners nucléaires du cerveau ne les prive de leur gagne-pain et ainsi de suite. Je me demandais moi-même si j'avais raccordé ma carrière à une étoile filante. Finalement, c'est Henry Wagner qui est monté sur le podium pour nous dire de nous en remettre et nous rappeler que le travail que nous perdions à la tomodensitométrie était précisément le travail anatomiquement exact auquel nous, en tant que physiologistes cliniques, n'avions jamais été aussi bons. De même, les débuts de l'IRM à haute résolution au début des années 1980 ont engendré une nouvelle vague de pessimisme funèbre concernant notre avenir. Pourtant, nous sommes toujours là et ce fait devrait nous faire réfléchir pour que nous poursuivions. Notre avenir sera dans la médecine moléculaire et l'imagerie et, puisque les possibilités ne sont offertes qu'aux esprits préparés, nous devons travailler fort pour y parvenir. C’est pourquoi je suis si découragé par l’état actuel de la recherche dans les départements cliniques ; l’avenir ne se réalisera pas si nous ne nous attaquons pas chaque jour aux frontières intellectuelles de notre discipline.

Al Driedger

Archivist , ACMN

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Prenez contact avec nous en communiquant avec notre bureau du directeur exécutif ou visitez notre site Web www.canm-acmn.ca www.new.canm-acmn.ca pour communiquer avec l'Association canadienne de médecine nucléaire.

Nicolas Rondeau Lapierre

Executive Director / Directeur Executif

Addresse

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